blanchir un parquet

Comment blanchir un parquet ?

blanchir un parquet

Dans le cadre d’une rénovation, il est fréquent de se trouver face à un dilemme : que faire du parquet ? Bien sûr, un parquet est chaleureux et, disons-le, plus agréable qu’un carrelage glacial ! D’un autre côté, les amoureux de la déco tendance peuvent se sentir frustrés. La bonne idée pour concilier charme du parquet et modernité ? Craquer pour le parquet blanc !

La préparation du parquet

Pour blanchir un parquet, on commence par bien le préparer. Pour cela, on commence par réparer : munissez-vous d’un couteau de peintre et d’une pâte à bois, et c’est parti pour la traque des trous, fissures et traces de choc. Veillez toujours à respecter scrupuleusement le temps de séchage indiqué par le fabricant avant de passer à la suite. Poncez le parquet en employant un papier abrasif à gros grains. Travaillez toujours dans le sens des fibres. Munissez-vous de votre aspirateur pour dépoussiérer. Renouvelez l’opération avec un papier à grain moyen, puis avec un grain fin. Après le troisième et dernier dépoussiérage à l’aspirateur, nettoyez à l’aide d’un chiffon humide, et laissez sécher : votre parquet, désormais brut, est prêt à être blanchi ! N.B : pour un rendu vraiment parfait, il est recommandé de traiter les plinthes à l’horizontale. Mieux vaut donc les enlever dès l’étape de la préparation.

Le blanchiment à la Javel

Pour blanchir un parquet, la méthode la plus connue et la plus simple est l’eau de Javel. Pour ne pas tacher les murs, on veillera bien à les protéger à l’aide d’une bâche de peintre et de ruban adhésif. Quant à vous, protégez vos mains à l’aide de gants. Le port de lunettes est aussi judicieux, afin de protéger vos yeux des éclaboussures. Préparer le mélange dans un seau – comptez 20 cl de Javel pour un litre d’eau. Munissez-vous d’un balai-brosse type lave-pont chiendent pour lessiver le parquet en respectant toujours le sens des fibres. Laissez ensuite sécher pendant 24 h. Si vous souhaitez obtenir un parquet plus blanc, renouveler l’opération autant de fois que nécessaire, en respectant toutefois 24 h de séchage entre deux passages : c’est le seul moyen de réellement vous rendre compte de l’aspect du parquet, et de décider s’il convient de continuer ou pas. Une fois satisfait du résultat, protégez votre parquet en utilisant de l’huile de lin, appliquée au pinceau plat. Pour faciliter l’opération – et le séchage –, mélangez-la avec de l’essence de térébenthine à dose égale.

Le blanchiment à l’huile blanche

Les amoureux du style scandinave opteront pour la méthode danoise, qui permettra d’obtenir un aspect nordique plus authentique. Pour blanchir un parquet avec cette technique, utilisez de l’huile blanche. Ce produit est disponible dans toutes les grandes enseignes de bricolage, et il s’applique généralement à l’aide d’un balai équipé d’un pad. Pour un résultat pleinement satisfaisant, on travaillera progressivement, sur des zones relativement réduites (1m² max). Commencez par mettre de l’huile sur le pad, puis faites des mouvements circulaires. Évitez d’appuyer outre mesure. Une fois que c’est fait, ôtez le surplus d’huile à l’aide d’un chiffon. L’huile blanche protège le bois : il est donc inutile d’appliquer un traitement supplémentaire lorsque vous avez terminé.

Les alternatives pour blanchir un parquet

Certaines essences de bois peuvent être blanchies suivant des méthodes spécifiques. C’est le cas du pin, qui s’accommodera mieux d’un blanchiment à l’eau oxygénée qu’à la Javel. La technique pour blanchir un parquet avec de l’eau oxygénée est un peu différente, puisque l’eau oxygénée s’applique au pinceau, en deux couches espacées de 12 h au moins. Il est ensuite indispensable d’appliquer un fixateur de tanin, et, après avoir scrupuleusement respecté le temps de chauffage, de terminer par une couche de vernis (optez de préférence pour un vitrificateur teinté blanc). Il est aussi possible d’utiliser tout simplement une lasure. Dans ce cas, appliquez la lasure au pinceau. Il est à noter que certains produits vous dispensent d’appliquer une sous-couche, mais ce n’est pas toujours le cas : vérifiez donc bien avant de vous lancer ! Travaillez de préférence avec un rouleau à poil court. Laissez sécher, en respectant les indications fournies par le fabricant, puis passez une seconde couche. Attention : la lasure est traditionnellement utilisée sur les menuiseries type volets, portes, etc. Sur le sol, elle ne suffit pas à assurer la protection du bois. Il est donc indispensable de procéder à une vitrification soigneuse. Appliquez la première couche au rouleau, et laissez sécher. Poncez avec un papier à gain fin, dépoussiérez, et appliquez la seconde couche.